Témoignages
Voici quelques témoignages de salut des membres et amis de l’Église Baptiste de Reims.
LA BIBLE DÉCLARE : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses ! » (Jean 3:3-10)
Arnaud MATSIMUNA
Né au Congo à Brazzaville dans une famille chrétienne mixte c’est-à-dire d’un père protestant et d’une mère catholique, j’ai vécu sous l’influence de ma grand-mère paternelle qui était protestante évangélique. Grâce à elle, j’ai reçu une éducation chrétienne précisément protestante qui m’a permis de faire partie d’une école de dimanche dans l’église évangélique du Congo où j’ai appris à chanter, lire la Bible et prier.
A l’âge de quinze ans quand j’ai perdu ma grand-mère, ma vie a changé (comme si c’était elle qui me donnait la motivation de prier) et malgré que je vivais sous le même toit avec mon père et ma mère, aucun d’entre eux n’a su me remettre sur le chemin de l’église; du coup j’ai perdu la foi en Dieu tout en croyant à son existence.
A vingt ans, j’ai quitté mes parents pour le Sénégal afin de poursuivre mes études. C’est à vingt-deux ans (deux ans après avoir quitté mes parents) que Dieu m’a pris en pleine souffrance et détresse pour me montrer son chemin en se servant de mes colocataires qui étaient aussi étudiants et protestants évangéliques.
Avec mes colocataires, nous avions décidé de consacrer un soir par semaine pour apprendre la parole de Dieu, le louer puis le glorifier. Dans la soif de connaître Jésus, je me suis inscrit aux cours Bibliques d’Emmaüs et j’ai passé les évaluations à chaque niveau d’études.
Grâce à ces études Bibliques, j’ai découvert les versets Matt 3:1-2 « En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. », Luc 3:21 « Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrît », Jean 14 :6 « Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. ».
Ensuite, j’ai décidé de donner ma vie à Jésus en me faisant baptiser par immersion dans une église que je fréquentais au Sénégal. Depuis ce jour, ma vie a changé et compte tenu des miracles qui se sont produits dans ma vie je n’arrive pas à vivre sans Jésus.
Sylvain KOMBRO
Je commencerai mon témoignage par la parole de l’apôtre Paul en Romain 10:9 :
« Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé ».
J’ai grandi dans une famille chrétienne, je suivais mes parents à l’église tous les dimanches sans pour autant comprendre pourquoi j’allais à l’église. Après avoir quitté mes parents pour suivre mes études au Maroc, nous avons, mes amis et moi, monté une cellule de prière dans la ville de Fès, où il n’y avait pas d’église Baptiste.
Grâce au « bouche-à-oreille », cette cellule s’est agrandie et nous avons pu avoir un pasteur qui venait chaque week-end afin de nous exhorter. Dieu m’a touché à ce moment-là grâce aux prédications et aux témoignages des frères et sœurs. J’ai accepté Jésus-Christ qui est monté sur la croix pour me sauver. Je me suis fait baptiser en 1990 à Fès.
Mais ce n’est pas le fait d’aller à l’église qui fait notre foi, ou le fait d’être baptisé. Je suis chrétien parce que j’ai la foi en Jésus-Christ comme Sauveur.
En 1992, je suis venu en France afin de poursuivre mes études, mais ayant eu des difficultés avec mon inscription, j’ai fini par travailler. Ayant le souci de récolter un maximum de fonds pour me permettre de poursuivre mes études, je suis tombé dans un engrenage qui m’a amené à travailler du lundi au dimanche.
Je dois dire que cela ne m’a pas aidé pour ma vie chrétienne bien que je ne m’opposais pas à ce que mon entourage aille prier.
Aujourd’hui, grâce à Suzanne, ma femme, je me suis rendu compte que j’ai négligé pas mal des valeurs chrétiennes que j’avais acquises dans le passé. Mais je suis sûr d’une chose, Dieu ne nous abandonne jamais malgré nos infidélités. Il attend toujours de voir germer la graine qu’Il a semée en nous.
Mon « tremplin » est Suzanne par qui Dieu passe aujourd’hui afin de me ramener vers lui. Je veux le remercier pour son sacrifice à la croix pour moi, il m’a aimé, il m’a sauvé. Et comme il le dit dans la Bible « Sans lui, nous ne pouvons rien ». Après les difficultés par lesquelles je suis passé, je veux l’inviter non seulement dans ma vie, mais dans celle de ma famille.
Cherith TEACHOUT
« Le Seigneur est proche de ceux qui l’appellent, de tous ceux qui sont sincères en l’appelant. » Psaumes 145:18
Mes parents sont des croyants et depuis mon enfance ils m’enseignaient la Bible et ses principes. Quand j’avais quatre ans, ma mère m’a parlé de la famille de Dieu et elle m’a dit que je n’étais pas dans cette famille. A ce moment-là, j’avais une soeur et deux frères donc je connaissais l’idée de la famille. J’étais vraiment triste de savoir qu’il y avait une famille de Dieu de laquelle je ne faisais pas partie.
Je savais déjà que Jésus est venu dans le monde et qu’il est mort pour nos péchés, et puis qu’il est ressuscité, mais je n’avais jamais réalisé que c’était à moi de prendre une décision pour Christ. Avec l’idée de la famille, Dieu m’a montré que c’était ma responsabilité de lui demander pardon pour moi-même. J’ai appris que naître dans la famille de Dieu n’est pas une chose automatique comme dans la nôtre. J’ai prié Dieu de me sauver et de me mettre dans sa famille.
Après avoir prié, j’avais tant de joie et de paix. Dieu m’a entendu, il m’a pardonné mes péchés, et il m’a mise dans Sa famille pour toute éternité. Chaque fois que je voyage, je suis tellement contente de rencontrer des frères et des soeurs en Christ. Nous sommes une grande famille !
Quand j’avais douze ans, je me suis fait baptiser. Il y avait deux raisons pour lesquelles j’ai décidé d’être baptisée.
C’était d’abord pour être obéissante au commandement de Dieu en Matthieu 28 :19 « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » Je savais que j’étais un disciple de Christ, et maintenant c’était à moi d’être baptisée. Ensuite, je voulais témoigner devant ceux qui m’ont entouré le fait que j’étais un enfant de Dieu et que je voulais m’identifier avec la mort, l’ensevelissement, et la résurrection de Jésus-Christ.
Dans la même année, j’ai donné ma vie complètement à Dieu pour Le servir. Je désirais le servir n’importe où et n’importe comment. Avant ce moment-là, j’avais eu le désir de servir Dieu, mais je ne voulais pas Le servir n’importe où, surtout en dehors des États-Unis. Quand j’ai donné ma vie complètement à Dieu, je Lui ai dit que je suis à Lui pour Le servir n’importe où et par n’importe quel moyen, même s’il m’appelait hors des États-Unis.
J’ai eu ma licence dans une école biblique où j’ai étudié la Bible et la musique. Jonathan et moi, nous nous sommes mariés en 2001 et Dieu nous a bénis dans Son service ensemble. Il nous a donné une fille, Adrianna, en 2003, et un garçon, Caleb, en 2006. Nous sommes vraiment contents d’être ici à Reims en ce moment et nous prions que Dieu nous utilise pour Sa gloire.
Jonathan TEACHOUT
Je suis né dans une famille missionnaire au Congo où mes parents travaillaient. Je suis vraiment reconnaissant envers le Seigneur pour ma famille. Je remercie le Seigneur pour l’exemple de mes grands-parents qui étaient des missionnaires en Afrique aussi depuis 1936. Leur exemple, ainsi que celui de mes parents devant mes frères et moi m’a marqué. Dès leur jeunesse, ils donnèrent leurs vies au Seigneur pour Le servir. Ils m’ont montré et m’ont enseigné l’amour de Dieu pour moi depuis le début de ma vie.
J’ai appris que Dieu n’avait pas de petits enfants, ni d’arrières petits enfants, mais que des enfants. C’était après une méditation sur la Parole de Dieu en famille qu’on faisait régulièrement que j’ai accepté Jésus-Christ comme mon Sauveur et mon Seigneur. J’avais quatre ans. Je remercie le Seigneur pour le privilège d’avoir grandi dans une famille qui prenait la Parole de Dieu comme le point central de la vie en famille. Me rappelant ces choses m’encouragent aujourd’hui à essayer fortement de suivre cet exemple dans ma propre famille afin que mes enfants aient le même privilège.
Paul a dit à Timothée qui a grandi dans une famille chrétienne en II Timothée 3:14-15 “Quant à toi, demeure en ce que tu as appris, en ce dont tu as acquis la conviction ; tu sais de qui tu l’as appris : depuis ta plus tendre enfance, tu connais les Écrits sacrés ; ils peuvent te donner la sagesse en vue du salut par la foi qui est en Jésus–Christ.” Comme parents chrétiens, et comme enfants de parents chrétiens, nous avons une grande responsabilité !
La plupart de mon enfance s’est passée en Afrique à cause du travail missionnaire que mes parents faisaient. Dès un jeune âge, je croyais que Dieu m’avait appelé pour Le servir. Cette croyance est devenue plus forte en grandissant et après le Lycée, je me suis préparé pour le service du Seigneur. J’ai suivi des études bibliques et les études de la musique pendant quatre ans et demi dans une Université Biblique aux Etats-Unis.
Je suis sorti de l’Université en 1994 et c’était la même année que je me suis inscrit à « Baptist Mid-Missions » pour aller à la République Centrafricaine comme missionnaire. Après avoir préparé durant deux ans mon travail missionnaire, y compris la recherche du soutien financier de la part des églises, en 1996, je suis venu en France pour étudier le français à l’université de Nancy. Je suis arrivé en Centrafrique en octobre 1997, célibataire, pour mon premier stage de trois ans. Malgré les difficultés, le Seigneur m’a permis de travailler dans quelques domaines du ministère en République Centrafricaine.
Ma femme Cherith et moi nous sommes mariés en mai 2001 et en juin 2002 nous sommes retournés en Centrafrique pour commencer ensemble le ministère auquel Dieu nous avait appelés.
Ce n’était pas plus qu’un commencement parce qu’après quatre mois dans le pays, nous avons dû l’évacuer à cause d’un coup d’Etat qui commençait en octobre 2002. Dieu nous a donc ramenés aux États-Unis pour Le servir dans le bureau de notre mission en 2003. Pendant ce temps-là, notre fille Adrianna est née. Ensuite, avant que Dieu ne permette notre retour en R.C.A, nous sommes venus en France, précisément à Albertville, afin d’étudier la langue française pendant 10 mois. Nous avons eu la possibilité de retourner en R.C.A. en juin 2004, où nous y sommes restés jusqu’en octobre 2005 quand nous sommes rentrés aux États-Unis pour faire un compte rendu aux églises qui nous soutiennent. Notre fils, Caleb, est né en avril 2006.
Après beaucoup de prières, Dieu nous a montré qu’Il ne voulait pas qu’on retourne directement en R.C.A. Il nous a dirigés afin que nous venions dans une église francophone pour un stage de trois ans et demi. Nous avons cherché le lieu ou Dieu voulait qu’on Le serve, et nous sommes heureux qu’Il nous ait guidés à l’Église Baptiste de Reims pour assister dans le ministère de la famille Farrell.
Catherine MOUË
Je suis née dans une famille « semi-chrétienne ».
Maman était chrétienne et papa ne l’était pas. Mais très vite, papa a donné son cœur à Dieu. Nous pouvions ainsi faire le culte tous les trois autour de la cheminée tous les soirs. Ce fut un temps merveilleux. Mais en ce temps-là je n’avais toujours pas compris ce qu’avait fait Dieu pour moi. Chaque dimanche nous allions au culte de l’Armée du Salut et dès que j’ai eu l’âge d’aller en colonie, mes parents m’y ont mise.
C’est lors de ces camps que j’ai donné mon cœur à Jésus. J’ai saisi complètement qu’Il avait souffert pour moi et que je devais lui donner mon amour en retour. J’avais 8 ans. J’ai d’ailleurs un chant qui m’a toujours frappé et souvent rappelé à l’ordre :
« Tel que je suis sans rien à moi, sinon ton sang versé pour moi
Et ta voix qui m’appelle à toi, Agneau de Dieu, je viens, je viens !
Tel que je suis bien vacillant, en proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au-dedans, Agneau de Dieu, je viens, je viens !
Tel que je suis, ton cœur est prêt, à prendre le mien tel qu’il est,
Pour tout changer, Sauveur parfait, Agneau de Dieu, je viens, je viens !
Tel que je suis, ton grand amour a tout pardonné sans retour.
Je veux être à toi dès ce jour ; Agneau de Dieu, je viens, je viens ! »
Encore aujourd’hui, lorsque je pense à tout ce que Jésus a fait pour moi, je ne me sens pas digne d’être son enfant et pourtant je le suis et je l’en bénis. Son amour va bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer et quand le doute ou la peine arrive, il est toujours là à nous porter dans ses bras d’amour. Merci à toi, je t’aime.
Mike FARRELL
La plage, ou la montagne ? Petit, je n’avais pas à choisir, parce que mes parents passaient le temps entre les deux. Je suis né à Salt Lake City, ville capitale de l’état de l’Utah où se trouvait la famille étendue de ma mère. Les montagnes y sont si belles que l’on n’a pas hésité à accueillir les Jeux Olympiques en 2002. Néanmoins, j’ai vécu les dix premières années de ma vie dans une banlieue de Los Angeles en Californie, où s’était enracinée la famille de mon père. Notre maison se situait à une heure des plus belles plages du monde. Dans mes rêves je sens toujours l’air imprégné de sel et j’entends le bruit rythmé des vagues.
Mes parents et mes grands-parents étaient membres de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours … aussi connue sous le nom de l’Eglise Mormone. On m’a élevé pour être un bon mormon, c’est-à-dire, responsable, gentil, moralement intègre, bon, et loyal envers l’église mormone. On m’a appris que tout s’achète dans cette vie, tout se mérite, tout se gagne, tout exige un effort… et que c’est pareil dans le monde à venir. Il fallait gagner sa place auprès de Dieu. Il fallait mériter la vie éternelle en pratiquant les bonnes œuvres définies par l’église mormone. Même jeune, j’étais croyant, pratiquant, mais je ne connaissais pas Dieu et je n’avais aucune assurance au sujet de mon avenir éternel.
Le premier bouleversement spirituel dans ma famille est arrivé quand mamie (du côté maternelle) est devenue une chrétienne, une vraie selon la Bible. Un jour elle écoutait une émission à la radio en faisant le ménage chez elle. Le programme expliquait en détail l’Évangile, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Mamie s’est rendu compte qu’elle était religieuse, mais qu’elle n’était pas sauvée. Là toute seule dans son salon, elle a pris la décision de se confier en Jésus (et en son sacrifice sur la croix) pour son salut.
Mamie parlait de sa nouvelle foi autour d’elle, sans convaincre les autres. Quand j’allais sur mes douze ans, mamie a proposé à mes parents de payer mon séjour dans une colonie d’enfants organisés par la petite Église baptiste qu’elle fréquentait. Premier miracle : mes parents m’ont laissé participer. Deuxième miracle : mon cœur était ouvert quand un pasteur m’a montré un verset de la Bible : Romains 6 :23 dit car le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. J’ai compris que mes bonnes œuvres et tous mes efforts ne pouvaient payer le prix de mes péchés. Il fallait qu’un innocent les paie à ma place. J’ai compris que Jésus est mort pour moi, et que si je croyais en lui, j’aurais aussi le pardon et la vie éternelle de sa part. Pour moi, c’était une bonne nouvelle ! J’ai quitté la colonie une nouvelle créature en Christ. Mes parents pensaient que ce n’était qu’un caprice d’adolescent et que bientôt cela me passerait. Mais ça fait plus de quarante ans, et je suis toujours sauvé par la grâce de Dieu, et je le serai toujours !
F.Z.
Je fréquente l’Eglise Baptiste depuis août 1994 plus ou moins régulièrement, mais c’est le 21 mai 2000, jour de l’inauguration officielle du local, que j’ai ressenti le désir de m’engager encore plus dans la vie de cette Eglise.
Je me suis convertie en 1984, au sein de l’Eglise du Christ à Londres.
Laissez-moi vous raconter mon histoire. Je suis née dans un village proche de Châlons-sur-Marne, dans une famille catholique pratiquante. J’ai toujours vu ma grand-mère prier, me parler de son ange gardien. Dieu a toujours été pour moi une réalité. Je me souviens que très petite, je parlais à Jésus et parfois même le disputais quand les choses n’allaient pas comme je le voulais.
Je croyais que Dieu ne pouvait faire que ce que je lui demandais puisque je me considérais comme assez gentille. À l’adolescence, je continuais à trouver dans la messe et les temps forts organisés par mon collège, un certain réconfort.
L’année de mon bac, j’ai étudié toutes les possibilités pour partir à l’étranger, apprendre une langue étrangère. Je suis partie en Angleterre étudier et travailler. J’étais au-pair dans une famille. Un samedi, alors que j’étais dans le métro de Londres, une jeune fille m’a demandé en anglais un renseignement. Je lui ai répondu en anglais puis nous nous sommes rendues compte que nous étions toutes les deux françaises. Nous avons juste eu le temps de nous échanger nos numéros de téléphone, car elle devait descendre du métro.
Nadine, c’était son nom, m’a recontactée. Elle était lectrice dans une école et venait elle-même de devenir chrétienne. Elle organisait des études bibliques dans sa chambre d’étudiante et j’ai commencé à y participer. Au départ, je trouvais le petit groupe sympathique et cela m’a attirée. J’avais, par ailleurs, toujours voulu me pencher sur la Bible, par curiosité intellectuelle.
Quand je suis allée à l’Église la première fois, je me suis sentie bien, car c’était un lieu d’échange et de fraternité. C’était tout ce que j’avais toujours rêvé et attendu d’une église.
Puis j’ai commencé à étudier la Bible avec Nadine : mes yeux et mon coeur se sont ouverts. Il a fallu admettre que j’étais dans l’erreur, reconnaître mes péchés, me donner entièrement à Jésus. Il fallait confesser mes fautes et l’orgueil était là. Il y a eu les larmes, le doute, l’envie de rester catholique dans une foi bien confortable qui ne me demandait rien et où je pouvais prendre quand cela me convenait.
J’étais face à moi-même, en tête à tête avec Dieu. Puis j’ai compris à quel point Dieu avait envoyé son fils pour me pardonner moi-aussi de mes péchés. J’ai compris qu’il suffisait de dire « oui je viens » et qu’Il ferait le reste. Quel soulagement !
La prière et l’encouragement des frères et soeurs m’ont montré que moi-aussi je pouvais me donner au Seigneur. Et j’ai fait le pas. Je me suis fait baptiser le 28 avril 1984 et cet après-midi là, je crois que si j’avais pu, j’aurais crié ma joie à la terre entière. Je me souviens de mon enthousiasme de jeune baptisée avec émotion. J’en parlais à tout le monde. Jésus m’avait libérée du péché, remplie du Saint-Esprit et Il marchait avec moi.
Après Londres, je suis partie à Madrid étudier l’Espagnol. Là j’ai rejoint l’Église du Christ aussitôt et j’ai fait mes premiers pas de chrétienne.
Puis j’ai commencé mes études à Reims et j’ai rejoint une toute petite Église du Christ, une Église de maison. On se réunissait aussi chez moi régulièrement. En 1995, notre Pasteur, qui venait de Lille tous les 15 jours environ est mort subitement. Notre petit groupe a persévéré pendant 4 ans avant de se dissoudre par le départ des uns ou le déménagement et le découragement des autres
Je venais déjà à l’Église Baptiste quand notre Église ne se réunissait pas. Quand notre Église s’est essoufflée, je suis, moi aussi, passée par une période de découragement qui entraîna des baisses de tension dans ma foi. Mais Dieu m’a guidée, car Il n’abandonne pas ses enfants et il est fidèle et juste pour nous pardonner. J’ai repris confiance et je suis venue régulièrement à l’Église Baptiste. (…)
Depuis cette date, Dieu a répondu aux désirs de mon coeur en me faisant rencontrer, dans cette même Église, en août 2000, Janan, qu’Il m’a apporté comme sur un plateau d’argent. Nous nous sommes mariés en septembre 2001 et depuis, ma vie tend vers celle que j’ai toujours souhaitée, louer le Seigneur, en couple et d’un même coeur.
Thérèse PIERRARD
J’ai eu le privilège, étant toute petite de connaître Jésus. J’ai été bercée pendant toute ma jeunesse à entendre l’Évangile.
Ma mère qui était chrétienne veillait sur moi. Un jour, il a fallu faire mon propre choix. C’est à l’âge de 18 ans que j’ai répondu « oui » à mon Sauveur. Je ne regrette pas ma démarche, tout au long de ma vie, il me soutient et me conduit dans les verts pâturages. Que son Saint Nom soit béni. Amen.
Emilie FARRELL
Je suis née dans l’Utah, aux États-Unis, et j’ai grandi en France. Je suis allée à l’Église chez la famille VISSER à la Rochelle.
J’avais 4 ans et je n’étais pas encore sauvée. J’ai bien voulu le faire en mars 1989. J’allais à l’Eglise dans un garage et j’écoutais l’histoire de la Bible, de mettre en pratique la parole de Jésus-Christ comme dans Jean 3:16 « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle ».
Mon papa et ma maman m’ont amenée à accepter mon Sauveur Jésus. C’est le témoignage du Salut que j’ai trouvé dans ma vie et la raison pour laquelle j’ai voulu obéir à Dieu.
(ndlr : Emily est trisomique et pourtant, elle a bien saisi l’essentiel. Elle s’est fait baptiser à l’âge de 9 ans.)
Longjia ZHANG
Quand j’étais en Chine, je n’ai jamais entendu parler de Jésus. Même la Bible, je ne l’ai pas lue. Dans ma ville, il y a une Église, mais je n’y suis jamais allée. Pour moi, toutes ces choses étaient loin de moi. En ce temps-là, je ne croyais pas en Dieu. C’est parce que je ne le connaissais pas. En revanche, j’avais l’impression qu’il y avait un « grand chef » qui dirigeait le monde, qui surpassait tout. Mais je ne savais pas qui c’était… Je me suis parfois demandé « Y a-t-il quelqu’un qui m’accompagne pour l’éternité ? » Je sais que même mes parents, un jour, me quitteront. Je pensais « Peut-être que dans ce monde, aucune chose n’existe pour l’éternité ».
J’avais tort. Dieu me garde depuis toujours. Il attendait pour choisir une occasion. Un bon lieu, un bon moment pour que je le connaisse.
Donc, en 2005, j’avais 18 ans, il m’a fait partir de mon pays, loin de ma famille. Il m’a déposé en France, un endroit où mes parents sont absents, où je me sens plus seule. Mais Dieu peut faire tout ce qu’il veut. Il m’a permis de faire la connaissance de Jean. Jean est le premier chrétien que j’ai rencontré.
En Septembre 2005, un dimanche après-midi, Jean m’a appelé pour aller chez Fleur et Marc. Il m’a dit que c’était une famille chrétienne française. Au début, je ne voulais pas y aller, J’avais peur. Il m’a dit « Viens, viens, n’aie pas peur ils sont très gentils ! ». Et puis j’y suis allée. Pendant le repas, j’ai senti une bonne ambiance entre nous. Même si je ne comprenais pas tout ce qu’ils disaient. C’était la première fois que je me retrouvais devant les chrétiens.
En octobre, le G.B.C. (Groupe Biblique Chinois) a commencé à s’organiser. À la première réunion du G.B.C. j’étais en vacances à Orléans. Les 2ème et 3ème fois, j’étais aussi absente. Mais lorsque je suis venue pour la première fois, j’ai tout de suite été attirée.
J’ai rencontré Florence, Nadège et Janan. Leur façon de nous traiter m’a touché. Au début je voulais seulement apprendre le français. Mais chaque fois, au G.B.C., les professeurs nous apprenaient beaucoup de choses. J’ai appris que nous sommes tous des pécheurs. Jésus est venu dans le monde, il est mort pour nos péchés sur la croix. Nous avons la vie éternelle à condition que nous croyions en lui. Et chaque fois que je crois un peu plus en lui, il existe un peu plus.
En décembre, j’ai accepté Jésus comme mon Sauveur. En ce temps-là, je discutais souvent sur la foi et la vie chrétienne avec les autres. Surtout Mike, Elva, Fidèle et Jean. J’ai appris que le baptême est très important. C’est Jésus qui l’a ordonné. J’ai décidé de me faire baptiser dans notre Église le 19 mars 2006
J’aime bien le verset dans la Bible qui dit : « Je vous laisse la paix, je vous donne la paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’alarme pas ». Oui avec sa puissance et son amour, avec tout ce qu’il nous donne. Mike m’a dit : « C’est Jésus qui travaille dans ton cœur » C’est vrai, c’est lui qui m’a choisie.
Mais d’autre part, je veux partager mon témoignage surtout pour ceux qui n’ont pas encore accepté Jésus. Et j’aimerais bien que les étudiants chinois connaissent l’Évangile. Je suis sûre que Dieu peut travailler dans votre cœur et changer votre vie. Car il a dit : « Aux Hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible ».